Revue de presse « Hélène de Montgeroult – À la source du piano romantique »


Nicolas Stavy, piano- Éditions Hortus (HORTUS 058 – 2008 | T.T. 57’31 )

Ce disque est disponible à la vente chez votre disquaire ou chez l’éditeur.

  • Ce disque est une première mondiale ! On avoue qu’on ne connaissait pas Hélène de Montgeroult […] Ses Études et Sonates de caractère classique annoncent par moments le romantisme à venir. […] Le formidable pianiste Nicolas Stavy grave une série d’Études (dont la superbe n° 112 !) tirées de son Cours complet et sa 8e Sonate. À découvrir ! (La Marseillaise, dimanche 8 février 2009)
  • Jérôme Dorival n’exagère pas en voyant des anticipations de Chopin, de Schumann, et même de Brahms (Étude n° 104), dans les plus modernes des études composées de 1788 à 1810 à destination du Cours complet pour l’enseignement du fortepiano. Même les Sonates, s’inscrivant plus dans leur logique position historique, entre Mozart et Beethoven, ne sont pas épigonales. Il y a chez cette audacieuse femme un art de l’imprévu, un dynamisme rythmique, mais aussi une densité (Étude n° 110, aussi émouvante qu’un adagio beethovenien), qui font que l’on ne s’ennuie pas un instant à l’écoute de ces disques. Les Britanniques seraient-ils meilleurs « vendeurs », eux qui ont réussi à propulser l’insipide John Field comme précurseur de Chopin, alors que demeurait celé de ce côté-ci de la Manche un trésor musical infiniment plus irrigué de sève expressive ? Les pianistes Bruno Robillard et Nicolas Stavy rivalisent de talent pour nous faire goûter tous les versants de l’inspiration dispensée par une musicienne à la vie romanesque, laquelle s’éleva très au-dessus de ce qui se pratiquait dans la musique française de ce temps. (Sylvianne Falcinelli, l’Éducation musicale)
  • Il faut marquer d’une pierre blanche chaque publication d’œuvres d’Hélène de Montgeroult (ça ne blanchira pas beaucoup le paysage, vu qu’il s’agit du second CD monographique consacré à cette merveilleuse artiste, après celui de Bruno Robilliard chez le même éditeur). […] Sur la nature des Études, il faut bien s’entendre. Il s’agit ici de pièces parfois assez vastes qui s’apparenteraient plus aux Pièces de caractères et autres Klavierstücke du Romantisme allemand. […]. Cette quasi contemporaine de Mozart annonce Schubert et Mendelssohn, en contournant Beethoven dont elle n’a probablement pas (bien) connu les œuvres (en revanche, certaines pages sonnent comme un hommage à Bach). L’Étude en la majeur (n°110) est une sorte de nocturne pré-chopinien plein de mystères, dont on chercherait bien en vain l’équivalent dans la musique française de son temps. Bref, on entend clairement qu’Hélène de Montgeroult est une artiste de premier plan, Nicolas Stavy aussi. Son premier CD, consacré à Chopin (Paraty) avait attiré l’attention et cette bonne impression se confirme ici. Par la souplesse de son jeu, par sa musicalité, par le charme de son toucher, il exalte les qualités de cette artiste sensible et originale. (Jacques Bonnaure, Classica Répertoire n° 110, mars 2009)
  • Hélène de Montgeroult : « Une chaînon merveilleux entre Mozart et Chopin » La mémoire de la marquise Hélène de Montgeroult doit tout à Jérôme Dorival, auteur du seul ouvrage en langue française consacré à cette artiste étonnante. (1) Sans les recherches et l’enthousiasme de ce musicien et historien, le CD que Nicolas Stavy (photo) vient de publier chez Hortus et le récital qu’il donnera samedi prochain à Paris n’existeraient pas. […] (Concertclassic mars 2009)
  • Bien que regroupées dans un Cours complet pour l’enseignement du piano, les œuvres choisies pour ce récital n’ont rien de didactique même si elles exigent une technique aguerrie. Certaines Études annoncent nettement Chopin (n° 77 ou n° 110 tel un Nocturne), tandis que la Huitième Sonate évoque Schubert par sa liberté. Une découverte passionnante. (T.H., Revue Pianiste mai-juin 2009)